Les textes
Quand je n’Ă©cris pas dans le cadre de mon travail Ă Vih.org, j’Ă©cris d’autres textes, souvent de lâautofiction, que je rassemble ici depuis des annĂ©es. Jâaimerais avoir plus de temps pour Ă©crire plus, et si vous aussi vous aimeriez que jâai plus de temps pour Ă©crire plus, vous pouvez mâaider en me payant un ko-fi.
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Le rĂȘve de l’immigrant
– Tu connais le rĂȘve de l’immigrant ?– C’est de qui ?– Non, c’est pas un livre, c’est un rĂȘve, un vrai, c’est quand tu rĂȘves, qu’au moment de retourner chez toi, dans ton pays, tu te retrouves sans rien, tu ne trouves pas ton passeport, ni tes papiers. Plusieurs de mes amis m’en avaitâŠ
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Soleil et pluie
Et comme ça, ils sont partis. Il pleuvait la veille de leur arrivĂ©e, il a plu aujourd’hui pour la premiĂšre fois depuis 10 jours. En nous voyant pleurer au moment du dĂ©part, pendant que je regardais tout le monde prendre place dans la voiture, l’ami que le chauffeur de taxi avait ramenĂ© avec lui m’aâŠ
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Le grand enfant
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– De toute façons, tu as vingt ans et quelques, toi. – Bah, plus vraiment, R., tu sais que j’ai 30 ans? – Vraiment? – Vraiment. – Mais alors, quand est-ce que tu vas te dĂ©cider Ă grandir? – Ah. Mais R., j’ai dĂ©cidĂ© de ne pas grandir. – (sceptique) Alors, c’est comme ça qu’onâŠ
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Paris to the Moon
When I fire my computer in the morning and say : “Let’s see what’s up with the world?”, Aaron tells me he knows I was going to surf on a French website. When I told him about my new favourite book, Paris to the Moon, by Adam Gopnik, he said to me, in one ofâŠ
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Le pĂšre
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– ĂŠtes-vous le pĂšre de Lucas? – Pardon!? – Vous ĂȘtes le pĂšre de Lucas, vous avez un fils qui s’appelle Lucas? La jeune femme a l’air un peu gĂȘnĂ© devant mon hĂ©sitation, le rouge lui monte d’ailleurs aux joues quand je rĂ©ponds: – Aaaaah non… – Excusez- moi, je suis dĂ©solĂ©, c’Ă©tait juste auâŠ
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Fall
L’hiver se rapproche. Pour le premier jour de l’automne, j’ai participĂ© Ă mon premier tournoi de volley-ball au Canada. Avec le retour de la saison en salle, je redĂ©couvre mon corps, comme un outils rouillĂ© que j’aurai laissĂ© un peu trop longtemps sous la pluie. Du coup, je crie beaucoup sur le terrain, en françaisâŠ
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5.39
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Je traverse une Ă©cole and it’s a fucking riot. Ce que je prenais au dĂ©but pour des rues calmes fait en fait partie d’un grand centre d’Ă©tude, probablement un lycĂ©e, peut-ĂȘtre auto-gĂ©rĂ©. L’architecture est typique des grands lycĂ©es parisiens, la pierre de taille rĂ©novĂ©e, mĂȘme si l’atmosphĂšre du lieu ressemble plus au chaos familier d’uneâŠ
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5 raisons de désespérer des folles canadiennes
Parce que j’ai beau les adorer, des fois, j’ai envie de leur peler le caribou et parce que les Top 10 de Coco sont tellement drĂŽles que ça me redonne envie d’en faire. Le beige Le beige, c’est la couleur nationale. C’est simple, y’en a partout. Tu refais ta chambre ? Met du beige !âŠ
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Mes petits plaisirs coupables
Je devrais ĂȘtre en train de ranger, mais je prĂ©fĂšre faire la cuisine. Je pourrais faire la lessive, mais je prĂ©fĂšre surfer sur Internet. Comme tous les bons nĂ©vrosĂ©s (pour les autres, je prĂ©fĂšre ne pas m’avancer), j’ai toute une batterie de petits trucs Ă faire pour remplir une journĂ©e qui aurait pu ĂȘtre productive.