Les textes

Quand je n’Ă©cris pas dans le cadre de mon travail Ă  Vih.org, j’Ă©cris d’autres textes, souvent de l’autofiction, que je rassemble ici depuis des annĂ©es. J’aimerais avoir plus de temps pour Ă©crire plus, et si vous aussi vous aimeriez que j’ai plus de temps pour Ă©crire plus, vous pouvez m’aider en me payant un ko-fi.

  • Tout contre

    Tout contre

    Vous ne savez pas ce que c’est. On rigole avec vous, on bosse avec vous, on s’Ă©tablit dans la vie, on est mariĂ©s, mĂȘme, parfois, maintenant. On marche dans vos pas, dĂ©guisĂ©s en vous, en portant vos vĂȘtements, vos gestes, vos sourires, parce que nous aussi, on applique ce qu’on nous a appris, nous aussi


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  • Le maĂźtre de jeu

    Le maĂźtre de jeu

    Ma sƓur et moi avons partagĂ© une chambre toute notre enfance. Dans mon souvenir, le papier peint moutarde Ă©tait fatiguĂ©, et baignait l’appartement haussmannien hors de prix dans une lumiĂšre triste. Ma mĂšre l’avait choisi pour son emplacement juste aprĂšs son divorce, quand elle a dĂ©cidĂ© de revenir Ă  Paris et que son monde s’écroulait.


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  • 44

    44

    C’est la pĂ©riode de l’annĂ©e oĂč les nuits se rafraĂźchissent. Il y a des belles journĂ©es encore mais le soleil ne chauffe plus autant.

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  • Jusqu’au bord

    Parfois, j’attends juste un peu trop longtemps pour renouveler mes mĂ©dicaments. Pas trop, il m’en reste toujours assez pour ne pas tomber Ă  sec, mais juste assez peu pour que ce soit Ă  un jour prĂšs. Ou le jour mĂȘme.

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  • Et la santĂ©

    Et la santé

    J’y pense Ă  chaque fois: il y a une boule de matiĂšre en fusion, Ă  des milliers de kilomĂštres de nous, qui brille suffisamment fort pour que, quand les nuages s’Ă©cartent, non seulement sa lumiĂšre arrive au fond de nos yeux, mais qu’on ressente, sur notre peau, au plus profond de nous, la brĂ»lure des


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  • Le placard

    Le placard

    Quitter le placard, c’Ă©tait quitter l’isolement terrible de l’enfance et courir bras ouverts vers la communautĂ©, me fondre en elle, trouver mes pairs et ne plus ĂȘtre seul, ne plus ĂȘtre questionnĂ© en permanence, ne plus ĂȘtre effacĂ©. Exister en tant qu’objet de dĂ©sir, aussi. La communautĂ© m’a sauvĂ© la vie.

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  • On a pas tous les jours

    On a pas tous les jours

    Je n’arrive pas Ă  dormir. Au dĂ©but, je me suis dit, c’est la super lune. Elle est trop proche de nous, je suis trop plein d’eau, de larmes, de sang, d’humeurs, du coup, la marĂ©e des boyaux m’empĂȘche de dormir. Mais non, ça fait plusieurs jours.

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  • Feu le quatriĂšme pouvoir

    Feu le quatriĂšme pouvoir

    Les formulaires de renouvellement de la carte de presse sont sur mon bureau. J’ai, comme chaque annĂ©e, du mal Ă  les remplir, parce que la rĂ©alitĂ© du boulot ne m’a jamais semblĂ© aussi loin du rĂŽle des mĂ©dias.

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  • Les grandes questions

    Les grandes questions

    Je me rappelle prĂ©cisĂ©ment, enfant, regarder Dalida chanter Ă  la tĂ©lĂ© en robe rose Ă  froufrous et me tourner vers ma mĂšre pour demander pourquoi les gens n’aimaient pas Dalida, elle Ă©tait super pro et s’habillait super bien pourtant. Je me souviens, enfant encore, voir les pubs dans le mĂ©tro et me tourner vers ma


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  • Un baiser dans la nuit

    Un baiser dans la nuit

    Ce soir, il faisait encore chaud. J’ai pris mon vĂ©lo et je suis descendu voir Notre Dame. Je rentrais tranquillement, parce que c’Ă©tait une jolie nuit d’étĂ©, en chantonnant des chansons d’amour. Je passe par le Parc de La Villette, et du coin de l’oeil, je vois un couple qui s’embrasse. Des cheveux longs et


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