J’y pense à chaque fois: il y a une boule de matière en fusion, à des milliers de kilomètres de nous, qui brille suffisamment fort pour que, quand les nuages s’écartent, non seulement sa lumière arrive au fond de nos yeux, mais qu’on ressente, sur notre peau, au plus profond de nous, la brûlure des ses ardeurs.
À en frissonner.
À se cramer les rétines.
À faire fuir la nuit, même en hiver.
On se rencontrera bientôt de nouveau. Bonne année.