UX is sort of like an artist’s collective, but far from being avant-garde—confronting audiences by pushing the boundaries of the new—its only audience is itself. More surprising still, its work is often radically conservative, intemperate in its devotion to the old. Through meticulous infiltration, UX members have carried out shocking acts of cultural preservation and repair, with an ethos of restoring those invisible parts of our patrimony that the government has abandoned or doesn’t have the means to maintain. The group claims to have conducted 15 such covert restorations, often in centuries-old spaces, all over Paris.
” The New French Hacker-Artist Underground, Wired.
[Edit 31/05/12] Traduction en Français de l’article :
UX s’apparente plus ou moins à un collectif d’artistes, mais loin d’être d’avant-garde et d’affronter le public en repoussant les limites de la nouveauté, ils sont eux-mêmes leur seul public. Plus surprenant encore, leur travail est généralement très conservateur, avec une dévotion immodérée pour l’ancien. Grâce à un travail méticuleux d’infiltration, les membres d’UX ont réussi des opérations audacieuses pour préserver et remettre en état le patrimoine culturel, avec comme philosophie de « restaurer ces parties invisibles de notre patrimoine que le gouvernement a abandonnées ou n’a plus les moyens d’entretenir ». Le groupe revendique avoir mené à bien 15 opérations de restauration secrète, souvent dans des quartiers vieux de plusieurs siècles partout dans Paris.
” Dans les souterrains de Paris, des hackers veillent au patrimoine artistique, Framablog. [/edi]
L’Urban eXperiment ou UX, est une agrégation de groupes clandestins, basée à Paris, qui utilise et aménage les espaces délaissés de la ville à des fins non lucratives. Ces groupes sont apparus au début des années 1980, dans le Quartier latin.
Toutes leurs actions sont restées totalement invisibles pendant plus d’une vingtaine d’années, grâce à un effort soutenu de désinformation de la part de l’UX. Il consista dans un premier temps à se camoufler derrière la population des visiteurs de friches et de souterrains parisiens — connue dans les médias sous le nom de cataphiles — puis, plus tard, en des opérations de brouillage médiatique, destinées à détourner l’attention des autorités, par le biais de reportages entretenant la confusion autour de la vie souterraine parisienne.