C’est le nouveau mot à la mode dans les cercles de la politique de la ville. Empowerment. Depuis quelques mois, travailleurs sociaux, associatifs, professionnels de la politique de la ville, élus, ne jurent plus que par ce terme venu d’outre-Atlantique. Le ministre de la ville François Lamy s’en est emparé en nommant à la coprésidence d’une mission sur la participation des habitants la sociologue Marie-Hélène Bacqué, spécialiste de l’ « empowerment ».
» L’ »empowerment », nouvel horizon de la politique de la ville, Le Monde.
Empowerment. C’est une idée qui nous semble importante : l’accomplissement personnel ne peut passer que par une prise de pouvoir sur sa propre vie. Si, évidemment, personne ne maîtrise toutes les contraintes de son environnement, les jeunes homos détiennent en partie la clé de leur liberté : c’est l’idée d’empowerment. Personne ne peut parler de la situation des jeunes homos mieux qu’un jeune gay ou qu’une jeune lesbienne. Personne ne se battra pour que la situation des jeunes homos s’améliore à la place des jeunes gay et des jeunes lesbiennes.
» Le guide des jeunes homos, Le Roncier.
Si il y bien un truc qu’Act Up m’a légué, c’est l’importance de cette notion d’empowerment, qui est connue dans les assoces homos depuis plus de 10 ans.