Le 22 novembre 2012, vers 23h50, le collectif Droits des femmes a affirmé sur sa page Facebook que l’Inter-Lgbt a signé le manifeste publié par ce collectif à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Nicolas Gougain (porte-parole de l’Inter-LGBT) a réagi à ce message sur Facebook, et a confirmé que l’Inter-LGBT a bien signé ce texte.
Le problème, c’est que ce manifeste prend ouvertement position contre la prostitution.
(…)
Heureusement, la faute a été réparée au bout d’une heure environ. En effet, la signature de l’Inter-Lgbt a été retirée le 23 novembre à 0h54. Merci à Nicolas Gougain, qui semble être intervenu très vite pour faire supprimer cette signature.
» Inter-Lgbt et prostitution : un grave cafouillage évité de justesse, E.D.H. Yagg.com.
Oups, boulette. L’Inter-LGBT, proche du PS, marche sur des —ufs en ce moment. Alors que le mouvement de mobilisation autour du mariage s’effectue principalement au dehors des associations homos et emprunte les réseaux Facebook et Twitter d’une manière joyeusement anarchique, l’Inter-LGBT semble peiner à trouver sa place.
A la base, cette association regroupant d’autres associations se charge d’organiser la marche. Quand le débat public concerne les homos, les médias ont tendance à se tourner vers elle pour avoir la parole des assoces. Mais est-elle faite pour ça? Et qui décide de la parole de l’Inter-LGBT et de ces prises de position? Des questions un peu chiantes, mais qui méritent d’être posées, surtout si le projet de fusion de l’Inter-LGBT avec le Centre LGBT Paris-ôdF est confirmé. Qui voulons nous pour parler en notre nom?
Dans un temps de crise comme celui que nous traversons, ça nous aiderait probablement d’y avoir réfléchi un peu.
(Je ne parle pas du tout de la position en soi, je ne suis pas pute et la discussion mérite plus de deux paragraphes rapidement jetés.)