Naviguer notre océan de photos numériques

Un de mes amis canadiens avait une oeuvre vidéo constituée exclusivement de longs plans séquences de personnes qui prenaient en photo les participants de la Pride de Toronto. Une oeuvre qui semblait demander : mais que deviennent toutes ces photos? Vu la difficulté que nous connaissons toutes et tous à trier, ranger, sauvegarder et publier les photos —bien que ça n’ait jamais été aussi simple techniquement, paradoxalement—, la réponse est bien souvent : rien du tout.

Dans cet article du New York Times, Zen and the Art of Managing Smartphone Photos, l’auteur nous recommande finalement de ne rien faire pour ne pas perdre trop de temps dans un classement futile, à part des sauvegardes régulières, et sauf si vous êtes professionnel⤢le de la photo, évidemment :

Ben Long, a professional photographer in San Francisco, said he diligently tagged his photos with keywords using Adobe’s Lightroom app to make them easy to find later.

I put tagging up there with flossing and stretching: things you know you’re supposed to do and they’re really a drag to do, but you just get in the habit of it, he said.

For the rest of us, there’s another reason to not bother deleting photos in Google Photos: Google adds creative touches to images that you thought were previously unwanted. If you took multiple shots of a sun setting or your child smiling, for example, it stitches them into an animation.

The lower the cost is of searching, then the more one should ask the question of, should I be organizing this at all? Mr. Christian said.

After migrating my entire photo library to Google Photos, my answer is a resounding no.

La principale leçon, selon lui : «Stop thinking of the digital photo album like a physical scrapbook. (…) With Google Photos, you can treat it like a giant searchable junk drawer.»

Personnellement, je prends des photos exclusivement sur iPhone puisque le meilleur appareil photo est celui que j’ai sur moi. J’ai iCloud pour le transfert pratique entre l’iPhone et le mac, Google Photos pour la sauvegarde (payante, 2 € par mois), Instagram pour les photos de l’instant et Flickr comme galerie pour celles qui me semblent les plus intéressantes dans la durée (work in progress). Clic-clac, merci Kodak.


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