Après une semaine à Washington, c’est incroyable de noter comment l’atmosphère change dès qu’on arrive à la gare de Newark, en Amtrak, juste avant d’arriver à Penn Station. Il y a soudain une électricité dans l’atmosphère, les gens parlent plus vite et plus fort, ceux qui montent sont habillés différement.
Je suis sorti dans la nuit new-yorkaise, assomé par la semaine de conférence et la chaleur, et j’ai trouvé la Cathédrale Saint Patrick, cachée par des échafaudages de rénovation.
Un peu plus loin, j’ai poussé un petit cri en découvrant la maison de Liz Lemon au Rockefeller Plaza. Au début de Broadway, Times Square est impossible à prendre en photo; C’est drôle de voir la rue des comédies musicales, si appréciée des pédés, toute tordue dans ce plan de ville si géométrique. près de la 8e avenue, un restaurant français m’a rappelé l’évidence : Tout va bien.
Je suis arrivé à New York les mains dans les poches, je ne sais pas ce que je vais faire et j’aime beaucoup cette idée. On va aller au fil de l’eau. Peut-être que je recontrerais Edouard au croisement d’une rue. Peut-être que je ne parlerai à personne pendant une semaine. C’est enfin les vacances.