Dans le documentaire Prêt à jeter diffusé sur Arte, une ampoule brille depuis 109 ans dans une caserne de pompier, à Livermore, aux États-Unis. Une bête ampoule à incandescence, dont on peut apprendre l’histoire sur son site officiel (et old school), et qui a survécu à plusieurs webcams chargées de la surveiller.
Prêt à jeter nous apprend comment les industriels, principalement américains, se sont entendu pour programmer l’obsolescence de leurs produits, sous l’idée qu’un produit qui dure est un produit qu’on ne vend pas. Ainsi, le cartel de Phoebus, oligopole rassemblant les plus grands fabricants d’ampoules de la planète, a ainsi décidé, dans les années 30, de fixer la durée de vie des ampoules à 1000 heures. On a ainsi demandé aux ingénieurs de réduire la durée de vie des produits.
L’extraordinaire durée de vie de l’ampoule semble due au vide parfait dans la bulle, qui permet au filament de chauffer sans se dégrader. Le documentaire, un chouïa glaçant, est disponible en ligne pendant un court moment (il est sur YouTube), signe que l’obsolescence programmée a aussi atteint nos produits numériques :
Commentaires
3 réponses à “Prêt à jeter”
Moi je connaissais l’histoire du pot d’échappement au tube qu’on a fini par rendre concave à un endroit spécifique pour que les dépôtss le rongent.
Merci pour le doc. J’vais regarder.
Ils en parlent aussi dans le documentaire, de comment les ingénieurs ont modifié la compositions des collants parce qu’ils étaient trop résistants.
Je ne connaissais pas cette ampoule.
Quand j’étais petit, ma grand-mère me racontait souvent l’histoire des collants Dim, conçus eux aussi pour avoir une durée de vie limitée.