Give me things that don’t get lost

Tomber sur ça et verser une larme. J’écoutais cette chanson il y a dix ans, dans la ville même de Neil Young, Toronto, les yeux mouillés déjà, en pensant à Michel qui venait de mourir de l’autre côté de l’océan. Comme lui, j’aurai pu avoir envie qu’on me donne des choses qui ne se perdent pas, pour que mes yeux sèchent. Mais rien ne se perd, et rien ne se crée ex nihilo. Tout nous transforme, et reste en nous. Les larmes sont un petit prix à payer finalement. Old man, take a look at my life, I’m a lot like you.


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